Antonio Montalbán Gámez, né à Alcolea (province de Cordoue, Espagne) en 1946 est un syndicaliste et homme politique, secrétaire général de Commissions ouvrières du Pays valencien, militant communiste et opposant au franquisme.
Bibliographie
Il naît dans une famille modeste à Alcolea, petit village de la province de Cordoue. Ses parents, journaliers, sont victimes de la répression de la dictature franquiste — son père sera emprisonné — et tentent de s'en libérer en s'installant à Valence.
Il travaille d'abord dans la construction avec ses parents puis se forme en menuiserie.
À la fin du franquisme, il est militant des Commissions ouvrières et du Parti communiste espagnol et subit à son tour la répression, en étant détenu à 4 reprises par les forces de l'ordre et est dans ce cadre victime de tortures à deux reprises, en 1975 et 1976.
En 1973, il participe à la Taula Democràtica de València.
Il est tête de liste[réf. nécessaire] et élu conseiller municipal de Valence en 1999 pour Izquierda Unida (IU ; coalition d'extrême gauche).
En 2008, il est tête de liste d'EUPV (section régionale d'IU) aux élections générales pour la circonscription de Valence — sa désignation initiale fait l'objet d'un recours, au milieu d'une profonde crise au sein d'EUPV, mais il est finalement confirmé —,,. La liste reçoit 46 437 votes (3,13 %), loin derrière ses résultats obtenus quatre ans auparavant (78 515 votes, 5,40 %), et ne parvient pas à maintenir son unique siège au Congrès des députés.[réf. nécessaire]
Notes et références
Liens externes
- (ca) « Antonio Montalbán, el difícil equilibri d'un líder obrer », El Temps, no 4, , p. 22-24 (lire en ligne, consulté le )
- (es) Rafel Montaner, « Los imprescindibles de la democracia », Levante-EMV, Valence, (lire en ligne, consulté le )
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